République Centrafricaine
Un accord de paix entre le pouvoir en Centrafrique et les groupes armés qui contrôlent la majorité du territoire national a été signé mercredi à Bangui, relançant l’espoir d’une fin prochaine des violences qui ravagent ce pays depuis 2013.
La cérémonie de signature s’est déroulée dans une salle de la présidence où avait été installée une grande estrade avec un immense drapeau centrafricain en toile de fond.
Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra a affirmé que “le premier effet de cet accord est la cessation de toute violence contre les civils”.
Mais il n’a pas dévoilé le contenu du texte de l’accord – le 8ème depuis 2012 – qui restait encore inconnu en fin d’après-midi.
Il a juste indiqué que la Commission vérité et justice destinée à favoriser la réconciliation sera “opérationnelle” à la fin de l’année.
Il a annoncé qu’il allait entreprendre une série de voyages en province pour “porter le message de la paix à (ses) compatriotes”.
L’accord a été paraphé mardi à Khartoum où, à l’initiative de l’Union africaine (UA), les belligérants avaient négocié pendant une dizaine de jours.
Les chefs des deux principaux groupes, Ali Darassa pour l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et Noureddine Adam, leader du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), n’ont pas assisté à la cérémonie de signature.
Ils avaient en revanche paraphé le texte appelé “accord de Khartoum”, mardi dans la capitale soudanaise.
AFP
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